Mieux comprendre l’œuvre de Georgio De Chirico

Publié le : 19 octobre 20204 mins de lecture

La peinture est un art. Et comme tout art, elle doit être cultivée afin d’atteindre son paroxysme. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le célèbre peintre Georgio De Chirico. Visionnaire, talentueux, enivrant, ce sont quelques termes qui le définissent. Ainsi, pour mieux cerner cet illustre personnage, il est important de connaître sa vie.

La vie de Georgio De Chirico en quelques lignes

Comme tout peintre qui se respecte, Georgio De Chirico a eu un parcours original. D’origine italienne, ce dernier est né le 10 juillet 1988 et est mort le 20 novembre 1978 à Rome. Établi en Grèce, il a suivi des études à l’Académie des Beaux-arts à Athènes. Par la suite, il a intégré une institution à Munich et à Milan. Cela s’est fait notamment au gré des déplacements que sa famille a opérés. Vers 1911, Georgio De Chirico s’installe dans la région parisienne et a côtoyé des personnalités issues de l’univers artistique tels que l’illustre Guillaume Apollinaire. D’ailleurs, quelques années plus tard après cette rencontre, plus exactement en 1913, l’œuvre de Georgio De Chirico a été exposée au Salon des indépendants. Grâce à cette exposition, des peintres comme Roger Marx, Picasso, Louis Vauxcelles le remarque. Ce qui lui a permis de participer au Salon d’automne et de travailler avec Paul Guillaume, un grand marchand d’art.

Les plus grandes œuvres de Georgio De Chirico

Au fil des années, on peut constater que dans le domaine artistique, seuls ceux qui persévèrent réussissent. Ce fut le cas par exemple de Georgio De Chirico. En étant professionnel et motivé, il a pu montrer son travail au monde entier. D’ailleurs, l’œuvre de Georgio De Chirico « La Récompense de la devineresse » peint en 1913 fait partie des meilleurs qu’il a réalisés. Visible à la Philadelphia Museum of Art, c’est une huile sur toile mesurant 180 x 136,6 cm. Outre cette peinture, il a également réalisé « Les Deux Sœurs » ou L’ange juif en 1915 ainsi que « Il Ritornante » vers 1918. Aujourd’hui encore, la majorité de ses œuvres sont exposées dans des grands musées tels que le Centre Pompidou à Paris ou bien le musée d’art de Saint-Louis.

Georgio De Chirico et la peinture métaphysique

La peinture dite « métaphysique » ou Pittura Metafisica en italien a été développé durant la 1 ère guerre mondiale. Selon l’histoire, Georgio De Chirico, Carlo Carra et Giorgio Morandi ont été les premiers à l’avoir adopté entre 1888 à 1964. En somme, ces derniers croyaient que l’art véhiculait une prophétie. Ainsi, l’artiste, détenant le titre de spectateur-poète pouvait, à un certain moment, ôter le masque des apparences afin de révéler la réalité vraie qui s’y trouvait. L’œuvre de Georgio De Chirico « mystère et mélancolie d’une rue » par exemple, renferme un mystère et une profondeur inquiétante. L’univers représenté par l’artiste est souvent surréaliste et hors de son temps.

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